Le district de Djibouti
Le district de Djibouti concentre plus de deux tiers de la population du pays (420.000 habitants). La ville de Djibouti, chef lieu du district, abrite les principales activités économiques et culturelles du pays.
La place du 27 juin 1977 (ancienne place Ménélik). Située en plein centre-ville, très ombragée, elle se distingue des autres places de la capitale par ses arcades d’inspiration mauresque, qui abritent de nombreux marchands de souvenirs (poignards traditionnels à la garde ciselée, coquillages, vanneries, colliers de perles multicolores, souvenirs africains classiques etc.…) et de multiples terrasses de cafés.
De la place du 27 juin, on peut se rendre jusqu’à la Place Mahamoud Harbi (ex-Place Rimbaud) à travers des ruelles pittoresques qui s’entrecroisent. Entre deux échoppes et des bazars d’alimentation, un grand nombre de magasins (spécialisés dans le son et la photo), où il est possible de se procurer les derniers gadgets à prix intéressants. La Place Mahamoud Harbi, est celle des marchés, dominée par le minaret de la grande mosquée. Très typique, grouillante de monde, elle est l’âme de la capitale.
La capitale dispose de quartiers populaires où la foule envahit les restaurants à ciel ouvert, au prix extrêmement bas; le Djibouti de l’Avenue Treize et de la rue Mouche où fourmillent tailleurs, vendeurs ambulants et curieux à la recherche d’un dépaysement garanti.
Le district d'Ali-Sabieh
Une excursion dans cette région du sud est possible en un jour et demi.
A une trentaine de kilomètres de Djibouti, on atteint le petit Bara, et surtout le grand Bara, grande étendue désertique de vingt-cinq kilomètres de long sur plus de dix de large qui s’étend à perte de vue. Il s’agit d’une plaine d’argile blanche, desséché et craquelée, sur laquelle la circulation s’effectue parfaitement.
Deux particularité : les mirages fréquents et l’abondance d’animaux (gazelles, antilopes, fennecs, hyènes, chacals et dromadaires). Les amateurs de char à voile peuvent y pratiquer leur sport favori, grâce à un centre installé sur place.
Dans un cadre magnifique de montagne rouge, ce premier district du sud jouit d’un climat agréable grâce à sa situation en altitude (750 m).
Après Ali-Sabieh, la route continue vers Assamo, s’engageant entre deux massifs montagneux dont les points culminants sont, à l’est le mont Dadin (1070 m) et à l’ouest le mont Arrey (1286 m). La région est en partie formée de roches sédimentaires, de calcaires et surtout de grès. Nid d’aigle juché au sommet d’un piton rocheux, le poste d’Assamo se découpe dans le ciel dans un cadre grandiose.
A une dizaine de kilomètres, du sommet de la tour du poste frontière de Guestir, le regard se pose en même temps sur la Somalie et l’Ethiopie.
Le district de Tadjourah
Le district de Tadjourah est sans aucun doute l’une des régions les plus fascinantes du pays. Composé de paysages aussi insolites que contrastés, les touristes pourront admirer l’un des lacs les plus salés au monde : le lac Assal.
Le lac Assal est en effet une curiosité naturelle d’une grande beauté, dans un cadre de volcans et de laves noires, à 153m au-dessous du niveau de la mer, bordé de banquises de sel et de gypse d’une éblouissante blancheur.
Une visite à la forêt du Day s’impose absolument. Il vous faudra rouler quinze kilomètres à travers le massif montagneux avant d’atteindre la forêt située à 1500 mètre d’altitude : des genévriers géants, des acacias, des oliviers sauvages, ainsi que des jujubiers et d’autres spécimens d’une flore rayée de la surface de la terre couvrent une superficie de 3,2 Km² que l’on a érigée en parc national.
Tadjourah, le chef lieu du district surnommée la ville blanche ou la ville aux sept mosquées est une des plus veilles et des plus mystérieuses villes de Djibouti.
Le district d'Obock
La ville d’Obock, ex-capitale, conserve de ses anciennes splendeurs la résidence du premier gouverneur du territoire, ainsi que celle du fameux aventurier et écrivain Henri de Monfreid qui vaut le détour.
Cette petite ville possède les plus belles plages du pays, la plus importante abrite un centre touristique agréable dénommé « le village de la Mer Rouge ». Pour les plongeurs le tombant d’Obock est sans aucun doute le plus beau du golfe.
Des sources thermales et des émanations de vapeurs sulfureuses, réputées dans la région pour leurs propriétés thérapeutiques, font actuellement l’objet d’étude de spécialistes, désireux d’une utilisation rationnelle.
Au nord-est d’Obock se trouve le massif montagneux des Mablas, site magnifique où la vie animale est abondante : cynocéphales en grand nombre, autruches, léopards et panthères entre autres.
L’air est frais et vivifiant, et les espèces végétales sont les mêmes qu’au Day, grâce à la présence d’une chute d’eau et de plusieurs sources qui coulent à leurs pieds. Les fervents d’alpinisme trouveront leur bonheur dans les Mablas qui offrent toutes les possibilités d’escalade, pour le débutant aussi bien que pour l’alpiniste confirmé.
Le district de Dikhil
Après avoir traversé le Grand Bara dans sa longueur, une trentaine de kilomètre de route goudronnée séparent encore l’automobiliste de Dikhil. Ils sont effectués très vite, et alors apparaît cette petite ville coquette, située sur un promontoire rocheux.
A la place de ses maisons blanches et de son allée principale de lauriers roses, il n’existait il y’a cinquante ans qu’un groupe de petites huttes nomades. C’est en 1928 que fut crée en cet endroit un poste administratif, autour duquel un village allait naître.
Ne manquez surtout pas de visiter le Lac Abbé et ses paysages lunaires. C’est un décor insolite qui s’offre aux yeux du voyageur. Un paysage d’un monde fantastique avec ses centaines de cheminées calcaires, en formes d’aiguilles, de quelques mètres à plus de cinquante mètres de hauteur ; ici et là des sources d’eau chaude dont certaines bouillonnent, favorisant le développement de pâturages à nuls autres pareils en République de Djibouti.